Construction d'un nouveau chevet sur un modèle tout à fait classique: un déambulatoire avec quatre chapelles rayonnantes (→note)quatre chapelles seulement : l'habitude auvergnate, autour de Clermont-Ferrand, est de ne pas construire l'habituelle chapelle dédiée à la Vierge placée dans l'axe du chœur lorsque l'église est elle-même dédiée à la Vierge.
entourant un chœur en cul-de-four dont la voûte est rehaussée au niveau de celle de la nef
Une très courte section rectiligne des anciens murs séparant la chapelle centrale des deux chapelles latérales du chœur primitif ont été conservées, assurant la jonction du déambulatoire avec le transept.
(→note)
Un chantier ouvert en 1919 par le Service d’archéologie préventive du département de l’Allier confirme que :
les parties droites du déambulatoire et du chœur sont plus anciennes que le reste du chœur
qu'un décor peint polychrome à registre végétal (du 19e siècle ?) recouvrait le berceau du déambulatoire, sous l'enduit épais du 20e siècle.
Par contre la construction du chœur serait un peu plus précoce que ne le pensent Marcel Aubertet JP Ravaux : l'étude au carbonne du mortier des voûtes la situerait entre 1116 et 1154
(CHALÉAT Franck «Châtel-Montagne (Allier). Église Notre-Dame» [notice archéologique], Archéologie médiévale [En ligne], 51 | 2021,)
Deux grosses colonnes rondes sont implantées, marquant la séparation entre cette partie droite du chœur et la nouvelle abside . Elles sont là pour recevoir les retombées des six voûtes et doubleaux du déambulatoire et du choeur qui se rejoignent en cet endroit.
La construction tardive, à la fin du 12e siècle de ce chœur roman alors que de nombreux chœur gothiques existaient déjà
dans la moitié nord de la France, explique la qualité de l'exécution.