Elles marquent, au nord et au sud la limite entre le chœur construit à la fin du 12e siècle et la travée droite du chevet, vestige de l'abside centrale de l'église primitive.
Ces deux premières colonnes sont basses et très épaisses, probablement constituées d'un "habillage" en blocage cylindrique, renforçant un fût plus mince. Il s'agissait, de donner au couronnement de ces deux piles une ampleur suffisante pour supporter à la fois la demi-colonne de l'arc limitant le sanctuaire, la retombée orientale des arcs latéraux de la travée droite et celle des~deux arcs de l'entrée du déambulatoire.
Ces colonnes sont coiffées par un imposte circulaire. Le décor en est atypique.
- celle du sud est décorée d'un rinceaux continu;
- au nord, composition formée de dés séparés par des retraits de même dimension. La face inférieure, oblique, de chaque dè est creusée d'une étoile curviligne à quatre pointes inégales.
Malgré tout ce qui s'est dit ou écrit, ce ne sont donc que des éléments architecturaux purement utilitaires, sans aucune signification cachée, ésotérique.